Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1917, 29 April. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ht2g738w1j/
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Dimanche 29 avril 1917 centimes I< numéro 61me année — Nos 11M-1I9 JOURNAL DE GAND ÉÎOMO BUS 3Enj^uÀJ^X3£UB3fi3 ' ABONNEMENTS : y H FiUKO Î'AR TRIMSSTRE RÉDACTION & ADMINISTRATION : gawa — ss. sue os rLAiîbKE, s — eâNB TELEPHONE 665 A W.N ONCES : S'adresser r c de Flandre, 3, Gsné. vsamiaiiKmÊBÊÊÊKBÊKmmKfmmmmÊvmwmam HEUU E dos journaux ris !a semaine. LE BRUXELLOIS Du ïl- - Hollande. — Le vapeur belge « Colombier » de la « Commission for Relie! in Belgium », est arrivé à Rotterdam", venant de New-York, avec 2,700 tonnes de vivre», pour la Belgique, à ion hord. — Prochain arrivage de pommes de terre hollandaises. — Le « Nieuwe Rotterdamuche Courant > annonce que sous peu 500 wagons de pommes de terre hollandaises, achetés pour le compte du Comité National Belge, seront expédiés en Belgique, pour notre ravitaillement ainsi que celui du Nord de la Fiance. — L'Angleterre défend ses semailles. — Le dépaitement de l'agriculture a décidé de prendre des mesures spéciales contre les ravages causés aux récoltes par les rats et les moineaux. Une circulaire officielle déclare que les primes accordées ne devront pas dépasser 1 shilling par douzaine de queues de rats ; 2 à 3 pence par deuzaine de têtes de moineaux et 1 penny par douzaine d'oeufs de moineaux. Les écoliers ne seront autorisés à toueher la prime que si la destruction des moineaux a en lieu sous la surveillance «le leur instituteur ou institutrice. Il ne sera pas accordé de primes aux enfants pour la destruction de« rats. — La protection de l'ours en Suède. — On mande de Stockholm que la Société suédoise pour la protection de la NatHre s'est occupée dans sa dernière réunion, de la protection de l'ours. Cette question est hautement importante pour la conservation du plus grand carnassier européen ; il est vrai que la chasse à l'ours est limitée en Suède par des dispositions légales, mais il n# semble pas douteux que cet animal disparaîtra complètement dans un avenir plus au inoins rapproché, si l'état n'intervient pas énergiquement. La Sûriété suédoise pour la protection de la Nature vient de proposer à cet effet que le gouvernement interdise absolument pendant au moins dix ans. la chasse à l'ours en Suède. — Le liéau des sauterelles en Algérie. — Du --Matin» : D'après les renseignements les vols de sauterelles ont atteint, à l'est, le massif de l'Ouenza et la région d'Aïn-Belda. Dans l'A urès et la Hodnij, ils sont de plus en plus nombreux. Il tentent de se porter vers l'ouest où les vois sont moins importants ; ils atteignent'la ligne El-Aricha-Bedou-Talaraoua. « Des pontes sont signalées dans la région de Tebessa »t Nsgrine. Les progrès de l'invasion se sont moins accentués depuis le 15 que pendant la première quinzaine de mars ; néanmoins les rois avancent insensiblement vers le nord, en tournoyant, tout en étant contenus par les froids et les intempéries qui régnent en ce moment sur les hauts plateaux. « L'invasion actaelie est sensiblement en retard sur celle de 1915. Comme on ne signale plus dans les territoires des oasis da Sud de nouveaux vols, on peut admettre que la raasst de l'invasion se trouve actuellement dans l'Atlas saharin,où des pontes pourraient avoir lieu sila température s'adoucissait rapidement fans ces régions, pendant qu'elle resterait basse dans le nord. - « Pour l'heure, la situation est st&tionnaire; elle tend plutôt à s'améliorer.» — Ce que détruit un faisan. — Le « Daiiy Mail » raconte qu'il y a quelques jours, un fermier du Devon ayant tué un faisan qui picorait dans un champ d'orge, nouvellement însemencé, eut la citriosité de vider le gésier Feuilleton iu Journal de Gand. 275 Le Comte DE Monte-Cristo PAR ALEXANDRE D i J MA S Voulez-vous que je jure, Monsieur? d, manda Maximilieu. Uni", lit ie paralytique avec la même solennité, je le veux. Morrel comprit que le vieillard attachait une grande importance à ce serment. Il étendit la main. Sur mon honneur, dit-il, je vous jure d'attendre ce que vous aurez décidé pour agir contre M. d'Epinay. Bien, fit des yeux le vieillard. - Maintenant, Monsieur, demanda Morrel, ordonnez-vous que je me retire? Oui. — San* revoir mademoiselle A'alentine? - Oui. Morrel lit aiguë qu'il était prêt à obéir. — Maintenant, eentinua Morrel, permet-tez-veus, ifeasienr, que v»tr» fils vous em- *. de ce noble gibier. Jugez d» sa surprise lors s qu'il découviit 570 grains, prélevés sur se: semailles / Comme chaque grain produit en viron 3 épis, ie faisan avait fait tort d'ui picotin au moins de la prochaine récolte. A ce compte, ce faisan eût dévoré en un moi: l'équivalent d'un sac de grain... — En voulez- vous des peaux ? — Funstei Brothers, à Saint-Louis, annoncent la veinti aux enchères d'un lot sérieux de fourrures On trouve au catalogue 1.100,000 rats mus qués ; 44.000 phoques tenus de rats musqués 4.000 pièces phoques rats musqués ; 156.001 mouffettes; 250.000 oppossums; 114.000 ratons 60.000 martres; 13.500 renards rouges; 1.801 renards croisés ; 100 renards blancs ; '850 re nards bleus ; 800 renards argeniés ; 6,500 re nards gris ; 600 renards-lézards ; 1.300 chats renards; 1.000 renards chiliens; 3.500 re nards de l'Argentine ; 6.500 remuais austra liens ; 12.000 chats civettes ; 3.000* chats oiseaux de St-Manin: 9.000 chats-lynx; 7.00' chats sauvages ; 3.300 chats-léopards ; 80' léopards; 56 tigres; 21.000 lynx; 3.000 loutre.-9.500 castors; 40.000 loups; 5.500 fouines 2.500 martres d'Amérique ; 12.000 blaireaux 1.050 oui£7 37 bwufs musqués; 2.100 chinchil las; 400 zibelines lusses; 26.200 oppossum australiens ; 60.000 hermines ; 62.000 hipo potames ; 47.500 écureuils russes ; 20.000 ra bles d'écureuils russes; 25.000 taupes; loi wolverennes ; 26.000 marmottes ; 3.000 cara culs ; 73.000 martres chinoise» ; 4.300 civet tes chinoises ; 28.000 pasmes chinois ; 20.001 nattes en chien de Chine, etc., «te. Du H6. —- Luxembourg. — Retraite di ministère. — Luxembourg, 24 avril. — Ai début de la séance de la Chambre de ce jour le ministre d'Etat Thorn a déclaré que li gouvernement ne jouissant plus de la cou fiance, a remis ses pouvoirs aux mains de li Grande-Duchesse. Les membres du Gouvernement quittèrent ensuite la salle des séances Apjjés ie départ du Gouvernement, les socia listes proposèrent à Thorn d'adresser uni adresse de félicitations au gouvernemen russe. La Chambre s'est déclarée incompé tente dans cette question, par 26 voix contri 20 et 5 abstentions. — Pour les annales du journalisme. — Li « Figaro n rend hommage à l héroïque téna cité des journaux rémois. « A Reims, les obus n'empêchent pas < ceiu qui restent » d'attendre leur journal de ton: ies jours; et l'admirable, c'est qu'en mêmi temps, qu'il y a encore des hommes et de: femmes curieux de lire un journal, ou trouvi une équipe de typographes et des journaliste: capables de l'écrire et de le composer. • L'Eclaireur de l'Est », l'autre semaine avait.bien annoncé qu'il cessait de paraître.. Mais il n'a pas pu! Sous la mitraille, dans la ville évacuée, il continue. 11 a, bien entendu déménagé. 11 a passé des bureaux et des ateliers d» ia rue du Cloitre dans une cave. Et r! tient, lui au.-si ! li regarde la ville s'effondre) par mor ceaux sous la mitraille, et ii prend de! notes : et il décrit ; et il imprime, — sur une feuille grande comme deux mains, sans doute mais qui est tout de même un journal. Ce n'est pas ie premier cas, où les j#urna listes se sont montrés héroïques et ont pratiqué Virripavidum ferlent ruinae. « Le manque de place, — et la modestie professionnelh — empêchent d'eu citer quantité d'exemples» dit 1' < Echo de Paris ». îic UËi-iTSHAÂK Du 20. — Cité-jardin. — Sous peu, espé. rons-le, la ville de Gand pourra montr er uni institution très moderne qui sera, pour d'au brassa comme l'a fait tout à l'heur* votn tille!' Il n'y avait pas à se tromper à l'expre» sion des yeux de Noirtier. Le jeune homme posa sur le front di vieillard ses lèvres au même endroit où h jeune fille avait posé ies siennes. Puis il salua une seconde, fois le vieiiiari et sortit. Sur le carré il trouva le vieux serviteu: prévenu par Valentine; celui-ci attendai Morrel, et le guida par les détours (l ui corridor souibre qui conduisait à une pe tiie porte donnant sur le jardin. Arrivé là, Morrel gagna la grille; par 1; charmille, il fut eu un instant au haut di mur; et par sou échelle, en une seconde, i fut dans l'enclos à la luzerne, où son ea briolet l'attendait toujours. Il y remonta, et brisé par tant d'émo tions, mais le cœur plus libre, il rentri vers minuit rue Meslav, se jeta sur son li et dormit comme «'il eut été plongé dan uue profond» ivresse. XVII LE CiVBAr T)F. Il FAMILLE VILLEK»RT. j A deux jour» de là, une foule considéra j l»le se trouvait rassemblée, vers dix keure ; - - très villes et villages de notre pays, un exem- > j pie pour exécuter des projets de ce genre. - j II s'agit d'une cilè-jurdi/i. Qu'on ne s'ima-i i gine pas que cette institution est une non-. j veauté ou plutôt une primeur. ; Absolument pas, car a l'étranger il en existe de nombreux exemples, notamment à Henin-i Liélard (Pas de Calais), Bourneville, etc. Et! un mot, c'est dans le genre du pittoresque r Village Moderne, un des clous de l'Exposition internationale de 1913. ; Voici exactement de quoi il s'agit : ) Quelques gantois, soucieux de la façon dont ; sont logées nos classes bourgeoises et en mê- > me temps visant à l'embellissement de notre ville, ont mis à l'étude le projet de construin une cité-jardin au quartier de la porte de Courtrai, après la guerre naturellement. Les promoteurs de la cité-jardin veulent créer un spécimen qui servira d'exemple poui l'aménagement des quartiers pittoresques el ' fleuris qui seront construits en notre ville. Ils ont un double but : 1°) Mettre à la disposition des petits boui-; geois et employés, dans un quartier pittores-: que et sain, dont Je loyer ne sera pas pinf élevé que celui des demeures qu'ils occupeir-s actuellement. 2°) Créer un quartier pittoresque, avec de; - maisons construites avec goût, selon un plar i où l'on a évité les lignes droites pour rechercher les coins et les courbes, de façon à laisseï pénétrer de tous côtés l'air et la lumière dans ! les chambres. De cette façon, on aurait des habitation; 1 bien aérées, pratiques, .saines, agréables e! 1 pittoresques, entourées de jar.iius où les habi-; tants pourraient se trouver à l'aise et où loi-; enfants pourraient jouer, prendre leurs ébats et profiter du grand air, au lieu de rester en-1 fermés dans des chambres et des cours étroites.Les promoteurs ne songent, actuellement, qu'à une cité-jardin pour petits bourgeois, ! employés, parce que jusqu'à présent on n'a encore rien fait de paru' pour la classe moyenne, tandis que des institutions de ce genre : existsnt depuis longtemps pour la classe ouvrière. p. ex. « La société gantoise des mai sous ouvrièiess, «Eigen haard is goud waard* et " Eigendom door spaarzaamheid », tous organismes créés pour améliorer le logement des ouvriers dont plusiers sont déjà devenu: ' propriétaires de leur demeure. Inutile de dire que les promoteurs de la ' cité-jardin étudieront plus tard la même question pour la classe ouvrière.- Les maisons-villas, si Ton veut — qui se raient construites dans la cjté-jardin deviendraient par annuités la propriété des habitants, si ces derniers le désirent. Pour mettre ce beau plan à exécution, les organisateurs font appel à toutes les pernmfc nés de bonne volonté qui ont de l'argent, à placer. Aussitôt qu'un capital sera constitué, une société anonyme sera formée pour commencer ! l'exécution. Les administrateurs et commissaires ne seraient pas payés et ne recevraient aucune indemnité: le capital rapporterait 1111 intéiêt fixe, provenant du loyer payé par les habitants.: MET VDLK > Du 26. — Suisse. —-Timbres-poste de paix. — Sur la proposition d'un membre du Conseil fédéral L. Forrer, chef des chemins . de fer et du service postal, la Suisse a l'inten tion d'émettre, le "jour de la conclusion de la paix et pendant un an, des timbres-poste de ? ">Î - et ' du matin, à I» porte de M. du Villefort, ci l'on avait vu * avaucer uue longue file de voitures de deuil et de voitures particulières tout le long du faubourg Maint-Horion 1 et de la rue de la Pépinière. Parmi ces voitures,il y en avait une d'une forme singulière, et qui paraissait avoir ' fait un long voyage. C'était une espèce tir fourgon peint en noir, et qui un des .premiers s'était trouvé au funèbre rendez-vous-Alors on s était informé, et l'on avuii 1 appris que, par une coïncidence étrange, cette voilure renfermait le corps de M. le marquis de Sa:nt-Mér&il, et que ceux qui 1 étaient venus p^rrr un seul " convoi sui-1 vraiont deux cadavre». ' Le nombre de ceux-là était grand; M. le marquis de Saint-Méran, l'un de» dignitaires les plus zélés et les plus fidèles du loi Louis XVIII et du roi Charles X, avait 1 conservé grand nombre d'amis qui, joints f aux personnes que les convenances sociale! ! mettaient, en relation avec Villefort, lor inaient une troupe considérable; On fit prévenir aussitôt les autorités, e l'on obtint que les deux convois se feraien en même temps. Une seconde voiture, paré: avec la même pompe mortuaire, fut aine née devant la porte de M. de Villefort, e s le cercueil transporté du feurgo* de posti sur le carrosse funèbre. : paix de format double et d'une valeur de 5 et î 10 centimes. Dans ce but, on fit un concours qui a pleinement réussi. Otto Baumberger, de Zurich, a gagné le premier prix. Son dessin représente un guerrier nu et couché avec un sabre brisé. De l'inscription Pax (Paix) jaillit au faisceau lumineux. — (irand-Bruxelles. — Utilisation des tramways électriques. — Les tramways bruxellois sont déjà employés couramment pour le transport de matériel et de lourdes charges. .Des machines à vapeur des chemins de i'er vicinaux transportent à travers la ville, dans toutes les directions, les files de voitures chargées. Et pour empêcher que le service des voyageurs en souffre, on va placer, par-ci, par-là, des lignes secondaires où on pourra décharger sans devoir laire attendre tes tramways qui. suivent. A la place St-Josse, on a déjà commencé ce travail. Expositions scoSaires La Fédération des Elèves de l'Athénée de jeunes filles et de l'Ecoie isonnale Moyenne y annexée a organisé dernièrement, dans le local de l'Athénée de jeunes filles,une exposition-vente au profit de l'œuvre des bourses d'étu-; des. Le succès de cette entreprise prouve l'intéièt que porte ie public gantois à de telles manifestations. L'idée des expositions scolaires n'est pas nouvelle. Ce qui varie dans ces diverses manifestations, c'est la mesure dans laquelle on y associe les élèves. Généralement |e corps professoral surtout s'occupe de l'organisation, du groupement ues travaux, de la surveiilan ce des stanus. Les élève*, se contentent de fournir les objets exposés et ne pienntnt à l'exhibition qu'un intérêt secondaire. Au contraire, ia tendance qui vient de se manifester à l'Athénée de jeunes filles est de laisser aux élèves le plus d'initiative possible et de leur abandonner toute l'organisation. Le professeur 11e joue ici qu'un rôle fort efface : il surveille, guide, mais avec une discrétion qui donne aux élèves l'impression qu'élis,s sont libres. 2\'auij.eiienieut ce-|frocèdè développe l'esprit d'organisation. C'est une application originale des méthodes que l'on recommande vivement avec raison dans ies écoles ue jeunes filles, car il importe de développer chez elles l'esprit pratique et suitout l'initiative qûi font défaut à tant de femmes. L'école ne doit-elle pas en effet non seulement procurer l'iustruction, mais aussi formel le caractère et donner en particulier des habitudes d'ordre, d'énergie? Et n'est-ce pas dans l'organisation de petites lêtes du genre de celles dont nous nous occupons que peuvent se révéler et développer les qualités qui ne s'acquièrent ni par les conseils ni par les leçons, si pratiques qu'elles soient. Sans doute ies cours généraux ont leur importance et nous n» voulons pas en contester l'utilité, mais c'est la mise en application des principes qui donne les résultats positifs fructueux.Eujjième temps que ia notion de liberté, doit naître chez les jeunes filles la notion de responsabilité. Une école où Ton habitue l'enfance à agir, et d porter la responsabilité de s es actes la forme en vue de l'avenir, prépare à la vie. Qu'on ne nous objecte pas que l'organisation d'une exposition ou d'une fête quéleonque détoarne les élèves des études. A l'étranger des systèmes analogues donnent d'excellents résultats et les essais fait à l'Athénée de jeunes filles, à Gand, paraissent aboutir à la même conclusion. D'ailleurs i'ar Les deux corps devaient être inhumés dans lu cimetière du Père-Lachaïae, où depuis longtemps M. de Villefort avait tait élever ie caveau destiné à la sépulture de toute sa famille. Dans ce caveau avait déjà été déposé le corps de la pauvre Renée, que son père et sa-mère venaient rejoindre après dix années ele-séparation.. Paris, toujours surieux, toujour» ému des pompes funéraires, vit avec un religieux silence passer le cortège • splenclide qui accompagnait à leur dernière demeure deux des noms de cette vieille aristocratie, les plus célèbre» pour l'esprit traditionnel, pour la sûreté du commerce et le dévouement obstiné aux principes. Dans la même voiture de deuil, Beau-champ, Albert et Château-Renaud s'entretenaient de cette mort presque subite. - J'ai vu madame de Snint-Méran l'an : dernier encore à Marseille, disait Château-Renaud, je revenais d'Algérie ; c'était une femme destinée à vivre cent ans, grâce à sa santé parfaite, à son esprit toujours présent et à son activité 'toujours prodigieuse. Quel âge avait-elle? Soixante-six ans, répondit Albert, du ' moins à ce que Franz m'a assuré. Mais ce î n'est peint l'âge qui l'a tuée, e'est le clis- l gument n'est pas bien difficile à réfuter : l'es-> prit.ne peut être toujours tendu et quel dé-jj lassement plus salutaire que celui qui, d'une part, forme le caractère, »t d'autre part retient 1 élève à l'école sous l'osil vigilant des maîtres? .Bien plus, les enfants aiment une école où ils s'amusent, des maîtres qui se montrent à eux sous un jour moins rébarbatif que celui de la plupart des pédagogues. Ils sentent que cette école où ils jouent un rôle, à i'œuvre de laquelle ils collaborent presque est une école qu ii faut respecter, qu ils ont des maîtres en qui lis doivent avoir confiance et tout cela crée line atmosphère dont 011 pourra profiter à l'heure du travail ! En dehors de ce double profit, de telles ma-nilestations sont utiles encore au point de vue éducatif. * Les pédagogues se plaignent souvent de ce qu'ils éprouvent tant de difficultés à résoudre le délicat problème de l'éducation. Que faire en ce sens pour les élèves, disent-ils, lorsque la famille et ie foyer nous aident mal. En lait le rôle est difficile surtout quand il s agit de jeunes filles. La fréquentation du monde est pour celles-ci ie grand problème qui les agite avant 18 ans. Plusieurs s'en effrayent, beaucoup y sont » mal à l'aise n, certaines en sont dupes. Pourquoi, dès l'âge d'école, ne pas habituer l'élève à se trouver seule dans des rapports sociaux, à faire seule les honneurs de son étalage de fancy-fair? Il y a la pour des professeurs adroits des occa-sions excellentes de seconder l'amour-propre sans blesser peisonne, sans heurt, il peut sur-veiiief ia visite à faire en vue de l'organisation de tel point spécial de iarfète, en vue du concours à demander. 11 choisira ie moment, ie genre de visite. Enfin, le jour d'ouverture venu, il guidera l'élève dans son attitude à l'égard des Visiteurs. La jeune fille sera enchantée de sou rôie de maîtresse de maison, et à 18 ans, elle commencera à être armée. Ses parents auront fait la grosse part, l'école aura fait le reste, simplement, mais sainement, avec d'autant plus de solidité que ies cours théoriques et les notions morales auront préparé déjà le terrain. Enfin, profit qui n'est pas à dédaigner non pius, si l'élève, par son activité a pris part à une œuvre estimable, elle aura habitué son jeune enthousiasme à servir une cause utiie, et elle sera accoutumée au désintéressement modeste qui accomplit ies grandes choses, peu à peu, par les petits travaux. Les Expositions Un pur et grand artiste, Ernest Welvaert nous convie, à la salle Taets, à l'examen de ses oiuvres. Bien que ce soit la première fois qu'il prenne directement contact avec le public gantois, le peintre n'est pas tout à fait inconnu parmi nous, car il exposa, au saion de 1913, deux tableaux (« Bonheur » et " Soirée de juin ») qui furent très remarqués. Nous les retrouvons ici, avec toute leur lumineuse fraîcheur, leur exquise poésie, mais leur signification s'accroît dans cet ensemble de pages vraies et émouvantes. E. Welvaert ne se contente pas, comme tant d'autre», de taire du paysage des notations exactes el colorées; l'étude de la figure le préoccupe autant que ia recherche des plus, délicates nuances de l'heure, et il y puise des éléments d'intérêt plus profond et plus humain, uue souree d'inteliectualité plus com- griu <ju elle a ressenti de la mort du marquis; il parait que depuis cette mort, qui l'avait violemment ébranlée, elle n'a pas repris- complètement la raison. Mais enfin de quoi ast-elle morte? demanda Beauchamp. D'une congestion cérébrale, à ce qu'il paraît, ou d'une apoplexie foudroyante. -N'est-ce pas la même chose? Mais à peu près. D'apoplexie? dit Beauchamp, c'est difficile à croire. Madame de Saint-Méran, que j'ai vue aussi une fois ou deux dans rua "vie, était petite, grêle de formes, et d'une j ai ne ; elles sont rares ies apoplexies pi. constitution bien plu» nerveuse que san-duites par le chagrin sur un corps d'une constitution pareille à celui de madame de .Saint-Méran. En tout ea», dit Albert, quelle que soit la maladie ou le médecin qui l'a tuée, voilà M. de \ iiieiort. ou plutôt mademoiselle Valentine, ou plutôt encore notre ami Franz en possession d'un magnifique héritage: quatre-vingt mille livres de rente, je crois. Héritage qui sera presque doublé à la. mort de ce vieux jacobin de Xoirtier. - En voilà un grand-père tenace, dit Beauohamp. Tenaeem. pr«pesiti oirunt. Il

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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