La Métropole

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s.n. 1914, 17 Juni. La Métropole. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jd4pk08096/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No 167 Edition B ABO XVTNBaUŒaVTS Do tu ï . £• 'a - Sii mol» — Trois mois. «tr. sou On t'abonne A tons les bureaux de poste et aux facteurs. ETRANGER, ie port en bus; Pour la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. le numéro Journal quotidien du matin le numéro m Tous les jours S9,ruedes Peignes,Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 de 10 à 16 CENTIMES pages Rédaction : Téléphone 617 | Pages CENTIMES A n n onces : la petite Chronique sportive la ligne ligne .... fr. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.icL » I 00 Faits divers fin Id. » 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville ld. » 5 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à VAGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse. à LONDRES : ii3. Cheapside E. C. Mercredi 17 juin 1914 L'exposition de la Baltique (De notre envoye spécial; Copenhague, dimanche. Les pays du Nord sont extrêmement dignes Ae notre attention. Noue y jouissons tout comme les Français de sympathies réelles auxquelles s'ajoutent peut-être des considérations d'ordre plus pratique en qualité de petit pays. ^ Nous nous proposons bien d attirer plus longuement et plus tard l'attention de nos compatriotes sur ies débouchés qu'offrent a notre industrie les pays du Nord et particulièrement la Norvège, pays presque neuf a ce point de vue. Les pays nordiques dont- on se plaît à van-ter la culture intellectuelle ne se sont pas développé d'une façon égale ou complète économiquement. Mais on oonsbato de ci de là des éveils significatifs. Voyez Malmo, par exemple. Voilà un port qui au siècle dernier oomptait dans les 4000 habitants et qui aujourd'hui arrive bonne troisième ville de la Suède avec 103,000 habitants. Mais ce qu'il faut noter c'est que oet accroissement subit tient presqu'entièrement Sans les dernières décades. Son mouvement maritime en 1860 se chiffrait par un mouvement général de 197,000 tonnes, tandis qu'en 1912 les entrées et sorties atteignaient 8,193,576 tonnes. Cet accroissement de population et d'affaires suppose des améliorations dans l'outillage, dans l'ordre municipal. On cïée des voies de tram, on équipe des tramways, on perfectionna Véolairage. Or, tandis que nous notons partout la trace des fabricats allemands, nulle part nous n'avons eu le plaisir de rencontrer quelque chose venant de chez nous. Les Français qui détenaient autrefois à Copenhaguej le monopole des fournitures d'auto se sont jaissé mettre dehors par les Américains et les Allemands. Les Américains qui ne livrent guère d'autos ailleurs en placent en Danemark. H v avait donc là.p1^.'. pour nous qui gommes peu éloignés -, c* qu'on pense et qui avons — jes Flamands au moins — l'avantage ûe pouvoir apprendre le danois aisément, ce qui n'est pas d'une nécessité absolue car ain-, que nous l'avons déjà dit, la langue fran- i prise est fort répandue. f « # # A l'invitation de la ville de Malmo et de l'administration des chemins de fer suédois les membres du XVIme Congrès de la presse ont visité hier l'exposition baltique de Malmo. Ils y ont été transportés par le bac à vapeur royal suédois « Koniing Gustav II », de construction coûte récente et* qui constitue dans le genre bateau-train un modèle du genre. On avait dressé les tables pour le déjeuner aux emplacements où Ton dispose les voitures du train, et les deux longues travées à ce destinées étaient garnies surabondamment de drapeaux et éolairées par une quantité de lampes® rouges produisant l'effet le plus gai. La traversée du Sund se fit dians les conditions les meilleures. Nous vîmes, en passant fameux observatoire de Tycho Brahé (1576) dans l'île de Hven. , U. Grandholm, directeur général des che- j rnins de fer de Suède présida le déjeuner. , A /'arrivée à Malmo, des rames de trams , nous conduisirent à l'exposition baltique à , | ^quelle prennent part les pays scandinaves, , ' fa Russie et l'Allemagne. Exposition intéressante et qui groupe bien des choses que nous sommes peu habitués à trouver dans les expo- , •itions internationales et notamment tout ce , qui a trait à la pêche, à la chasse dans les -pays nordiques et au sauvetage. , Remarqua-ble aussi est la vaste exposition j iles beaux-arts où nous voyons les futuristes . Buédois se livrer à la plus extraordinaire des j fantaisies. _ . . c D'aimables cicerones nous firent visiter par croupes l'exposition entière et à 6 heures un r dîner nous réunissait dans le vaste hall du p Congrès où prirent successivement la parole j: M. Wallenberg, ministre des affaires étran- t gères de Suède, M. Singer, président du Oon- .. grès, M. Herslow, ancien président de la se- v conde Chambre suédoise, M. Buntzen, prési-ûent de l'Association des journalistes de Co- > penhague et le docteur Lindahl, président du ( conseil municipal de Malmo. j. La bienvenue nous avait tout d'abord été j •ouhaitée par M. le comte de la Gardie, gou- c] verneur de la province de Scanie. , A noter le nombre assez grand de person- (j oalitée d'origine manifestement françaises a que l'on rencontre en Scandinavie. C'est ainsi ;.( tpe le bourgmestre de Copenhague porte aus- j4 n le nom bien français de de Jonquières. j. * * * Le retour se fit joyeusement derrière la musique du régiment du prince Royal et aux a acclamations d'une foule innombrable le train b Idémarra qui devait nous reconduire au ba-teau. Là encore, acclamations à n'en pas v finir. Mais la surprise qui nous attendait au ç retour allait dépasser toutes les autres. Nos confrères danois, qui ont si merveilleu- ' sement organisé ce congrès ont juré de nous 'étonner. ^ En effet, aux approches du môle où notre p bateau doit aller s'amarr£V nous trouvons e icelui-ci illuminé par des centaines de torches a et des milliers de lampes électriques, de nom- ' breux batoaux et yachts chargés de feux de jbengale font de la rade un éblouissement, des ^ fusées multicolores jaillissent dans le ciel et e derrière les interminables rampes lumineuses du môle, une foule énorme acclame notre retour. Faut-il dire que nous lui répondons n'enthousiasme 1 Jamais nous ne vîmes pareil accueil et nous (devons un oordial merci à nos confrères a: idanois. q Ajoutons que la délégation belge s'apprête ei à reconnaître de manière tangible cette extra- p Ordinaire manifestation de la confraternité P professionnelle. Selac. ;anversg™eville 1 Un de nos lecteurs nous communique, avec ,y Hue mélancolie qu'il ne cherche pas à cacher, jT fces doléa.nces au sujet du manque de routes n1 praticables pour chevaux. ^ Fervent amateur du sport hippique, il a j., constaté avec une peine compréhensible, que ^ tes nouveaux quartiers d'Anvers, en particu- ir ier le quartier de Berchem, manquent des ni aménagements indispensables aux cavaliers. V( Ainsi, pour n'en donner qu'un exemple, un Cavalier s'est vu refuser l'accès à la partie ja inaoadamisée de la route de Middelheim à jn Mortsel, où l'on ne voit pas dix promineurs vs par jour, alors qu'au boulevard Léopold, si j' étroit, les cavaliers partagent l'accotement avec les piétons. L'administration semble un peu ignorer les r.j cavaliers et pourtant l'Union en compte ac- Q1 tuellement quatre cents. C'est peu, direz- f{j Vous! Mais s'il y avait de belles routes, ne ï>royez-vous pas que leur nombre augmente- ,x; irait aussitôt? N'a-t-on pas vu le nombre des pr Cyclistes augmenter dans des proportions gi- j] gantesoues depuis qu'il y a de belles routes? co Et quel sport intéressant et utile! Un sport q,' qui fait l'ornement et la distraction des pro- » tnenades. qui égaie le paysage! Du reste, une tn ftillo où l'on rencontre beaucoup de cavaliers d'i ûst une ville opulente, une grande ville. A ou Quand notre Hyde Parle ou notre Bois de Boulogne? Bruxelles et la plupart des villes br demandes nous donnent pourtant l'exemple ! ni-Ut puis, termine notre cavalier, ne serait- ini ^ pas le moment de faire quelque chose, puis- ad jiio nous attendons un régiment de cavalerie téf ■ans nos mur»? [ç^ L' Actualité Autour de la crise française & Le sentiment de fatigue et le dé- couragement manifesté au sujet de j^fJL la situation politique par M. Denys Cochin dans un entretien avec notre correspondant parisien, se révèle depuis quelques jours dans tous les organes modérés ou conservateurs de la presse parisienne. La chute du cabinet Ribot semble avoir détruit les dernières illusions et les dernières énergies de ceux des hommes politiques qui croyaient encore à une possibilité quelconque de régénération de la France sous le régime actuel. A cette disposition d'esprit un peu frivole faite en partie d'insouciance et en partie d'optimisme reposant sur des bases trop fragiles a succède un noir pessimisme et l'on considère la situation comme très grave sinon comme désespérée. H serait injuste évidemment de dire que ce pessimisme n'a aucune raison d'être mais ce n'est pas en s'y livrant sans réserve que l'on peut songer à porter remède à la situation. Il semble au contraire que les éléments conservateurs devront montrer maintenant surtout de quoi ils sont capables et c'est bien maintenant le moment pour eux de dégrouper tous ceux qui croient encore à la nécessité pour la France de posséder une armée forte et disciplinée. Le vote par lequel fut renversé le cabinet Ribot a montré que si les défenseurs de la loi de trois ans ont paru un moment en minorité cette minorité est suffisamment forte pour empêcher des extravagances gouvernementales, à condition bien entendu qu'elle soit bien conduite et qu'elle observe une discipline tout aussi stricte que les amis de Caillauv et de Combes. Evidemment si les membres de cette opposition s'amusent à se déchirer entre eux le pessimisme dont font preuve les journaux n'est que trop justifié. Mais il semble qu'il doive y avoir des moyens pour empêcher ces luttes criminelles en face de l'ennemi de tout ce qui a fait autrefois la grandeur de la France. Voilà une première tâche à laquelle on devrait bien se consacrer avant de jeter le manche après la cognée somme on semble disposé à le faire en ce moment. Une autre faute semble-t-il devrait être évitée soigneusement en ce moment par les organes de la minorité parlementaire. Ces journaux1 ont le tort pour motiver la m 1e la loi dp trois ans, le montrer toujoui\n ' ipectre menaçant de PAllemn»-no -Cr- i on--ahir la France. Cette façon de faire est loublement regrettabte^ÏJ àbord elle ne convaincra pas les adversaires de la loi de trois ms. En second lieu elle produit en Allemagne ime impression détestable; car on se demande, :lans les journaux allemands à quoi ont servi! les affirmations les plus solennelles des sentiments pacifiques de la part de l'empereur Suillaume et de son gouvernement si enl France on n'en tient aucun compte et si l'on •evient toujours aux anciennes accusations ot tux_ anciens procès de tendance nullement ustifiés par les véritables sentiments du peu-»le et du gouvernement allemand. On avoue-a que ce n'est pas un moyen d'améliorer la situation intemationale au moment où l'on considère cette situation comme grave et où 'on veut avoir une armée solide pour y faire ;ace. On n'y gagne rien sinon qu'on favorise ît que l'on provoque les accusations des pan-cermanistes disant que la France veut une irmée forte pour attaquer l'Allemagne et >our reprendre l'Alsace-Lorraine. La presse rançaise proteste contre ces affirmations et ans doute avec raison, mais d'un autre côté I n'est pas étonnant qu'elles se produisent omme nous venons de le montrer. Il no faut pas oublier ni même s'étonner ue les rêves d'une entente entre la France t l'Allemagne par lequel les adversaires de i loi de trois ans entendent justifier leur at-itud© aient rencontré en Allemagne d'ans lia resse radicale et socialiste des partisans con-aincus. Les représentants de ces deux partis uxquels s'étaient joints d'ailleurs des par-3mentaii<res d'autres partis bourgeois, même ies membres du centre,ont eu l'occasion d'en-endre les délégués français au congrès de lâle développer et défendre ces idées de ésarmement et d'entente et ils en ont été . îanifestement séduits, d'autant plus que les élégués français paraissaient aux délégués : Llemands comme les représentants de la ma- > >rité parlementaire et du gouvernement >gal de la France. Le leader socialiste. Jaurès , ?ur paraissait surtout comme le défenseur ; es idées pacifistes le plus autorisé et le plus j îfluent et c'est pourquoi son nom revient < ssez souvent même dans les organes des paris bourgeois allemands à l'occasion des dis- j lissions sur l'entente franco-allemande. Il 1 'est pas impossible que l'on ait Cru de bonne ^ >i que la France pourrait imposer en quel- \ ue sorte l'entente et le désarmement en y rocédant tout d'abord. | Rêves dangereux et insensés sans doute 1 îais dont il faut tenir compte si l'on veut ; ^mprendre la situation actuelle en France i b la répercussion que l'attitude de la presse 1 llemanrle — presse radicale et socialiste — euvent exercer sur cette situation. i Jusqu'ou ira-t-on dans cette voie? C'est à i [. Viviani et à son ministère de répondre à ( ybte question. — J. Joerg. _ L'union des villes La conférence relative à la coopération des ( isociations internationales à l'étude des lestions urbaines se réunira à Lyon, les 19 f ; 20 septembre prochain. Elle est organisée ir l'Union internationale des villes et [Jnion des Associations internationales. On sait que l'Union internationale des vil-s fut créée à Gand l'année dernière. c La conférence internationale, dont la ville t ) Lyon a bien voulu prendre le patronage, ira pour objet de rechercher les moyens s \atiques d'établir des relations entre l'Union i teimationale dont l'activité intéresse la vie c unicipale. A cette fin, l'Union des associa- r ons interaationnles apporte son concours à c conférence. Elle poursuit systématique-ent La coopération entre les organisations 1 ternationales et ses congrès ont mis en lu- 1 ière les avantages multiples qui en peu- r snt être attendus. q Afin de faire comprendre immédiatement f nature de ces relations entre associations n ternationales et les méthodes de collabo- s tion, la_ conférence abordera, et à titre 0 application, la recherche des moyens les {] us efficaces pour assurer cette collaboration ^ ns la lutte contre la tuberculose. Cette t testion, en effet, est une de celles vers les- e elles tendent le plus d'efforts aujourd'hui >persés. p Ce n'est pas un vaste congrès qui va se p unir, c'est une conférence limitée aux re- <J ésentants d'associations et d'institutions, h ne s'agit pas, d'ailleurs, dans semblables o; nférences, de trouver des solutions à des estions controversées ; mais bien plutôt b examiner les méthodes d'organisation, de à ivail, d'interprétation de programmes, ,j >pportunité de l'examen simultané de telle ri telle question d'intérêt international. Pendant les journées des 17 et 18 septem- ri 3, le congrès des maîtres de France se réu- n ; à Lyon. Le Conseil général de l'Union er nation aie des villes et les villes qui ont s* héré au premier congrès de 1913 sont invi- m à visiter Lyon, spécialement au cours de qi journée#. Échos LA VILLE Programme de la journée COURS Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes Le passage de l'Escaut Dans quelques jours, comme nous l'avo: annoncé, de petits steamers destinés à re forcer le service du passage entre Anvers la Tête de Flandre, seiront mis à la dispos tion du public. Cette circonstance rappelle les débuts d premiers navires à vapeur affectés à la tr versée du fleuve. C'était en 1825. Au me de juin un essai fut tenté dans ce sens. C avait fait venir de Hollande un grand b teau, spécialement construit pour ce gen do service. La presse locale rendit comp alors do l'expérience et s'extasia sur les r sulbats obtenus. Elle constatait ave<c admir tion qiie le passage s'effectuait on quatre ( cinq minutes et s'étonna devant la facilité c caser à bord, sans le dételer, un chariot a telé de quatre chevaux. L'essai eut un pie succès. Le bateau retourna en Holliand mais dès lors il fut décidé d'en faire coi struire de pareils pour le service de l'Esoai et d'apporter aux quais quelques modifie tiens destinées à faciliter l'accostage « 1 ' embarq uement. Au tribunal de commerce La nouvelle loi sur la juridiction consulaii permet aux juges du Tribunal de commerc de rester en fonctions quatre années-au lie de deux. C'est parfait. Mais ce qui l'est moii c'est que de oe fait les juges sortis en 191^ auront trois années de repos forcé, car i ne pourront se représenter qu'en 1916. lu anciens juges se verront d'onc malgré eu rattrapés par de pllus jeunes qu0eux e ce qui oon cerne les années de service, quan iil s'agira de poser leur candidature à un vice-présidence du tribunal. M. le ministre de la justice aurait peut-êtr pu, par mesure transitoire, permettre au sortants de 1913 de rentrer. Par suite de d< ces, démissions, les choses se seraient vit nivelées^ li n'est pas trop tard pour bien faire e rendre justice aux j qui se son sacrifié ;■ ' ''1 v nombreu ;rnéc h J1 re pure ment honorifique. L'écluiu Roy ers en danger Notre confrère le « Handelsblad » dénonc un grave danger qui, s'il devait se réalisea occasionnerait une véritable catastrophe. De scaphandriers auraient notamment déoouver que les rails de l'écluse seraient détachés. Il serait à souhaiter que Padministnatiioc communale démentît ce bruit, ajoute notr confrère, car si les racontars qui circule® à ce sujet sont confirmés et que réelilômen ces rails sont détachés, on coua-t le risque d' voir un jour l'écluse s'immobiliser et les bassins se vider. On prétend en outre qu'il n'y ; môme pas do rails de réserve! Qu'aru-iverai/t il en_oas d'accident? « Nous sommes oonvaiiious, dit notre oon frère, que les services compétents de la vili s'empresseront de fournir les explications né cessaires, de façon à oouper les ailes à o funeste canard, si par bonheur c'en était un.: Encore un ! Nous avons déjà relevé l'enthousiasme plu tôt négatif avec lequel 1' « Etoile Belge # ac cueillait l'idée d'une revision électorale D'après l'organe doctrinaire, les Mbéraux de vraient agir «avec la plus grande prudence i Il y a de quoi, en effet! Le jour où le S. U puir et simple triompherait, ils" devraient cé 1er la moitié de leurs sièges aux catholique* st aux socialistes. Malgré ses faiblesses démagogiques, k reunlle du député Folle-Avoine donne aujour l'hui une note identique: * « Reconnaissant l'impossibilité absolue d< ïoaliser les partis de gouvernement pour ad-ninistrer le pays, on va jusqu'à parler d< gouvernement propor t-ionnaliste. » On se demande ce qu'il pourrait bien 3 ivoir de proportionnel dans pareil système >e ministère de l'Instrilction publique livix 1 un clérical, ne serait pns administré pro->oirtionnellement.» Pareil système, au surplus, supprime lr •esponsabilité collective du gouvernement. 511e réduit l e minist re au rôle de fonction-Laire d'un parti; et il ast à présumer qu'ij erait, en fait, inamovible* » Mais il y a mieux. Pour composer un mi-tdstère proiJortionnaliste, il faut que tous es partis soient disposés à collaborer au gou-•ei-nenient. Or, ies collectivistes refusent de (artioiipejr à un gouvernement bourgeois. » Et si, d'autre paa't, ce parti change d'at-ibude et consent à faire partie d'un minis-ère de gauche, iH n'y aurait aucune nécessité, i/yec un régime électoral équitable, de recou-ir à un gouvernement proportionnaliste. Il r aurait une majorité à gauche. » Il y a des gens qui, vraiment, poussent m peu loin l'impatience du pouvoir. Certes. 1 est désirable que le gouvernement clérical lisparaisse le plus tôt passible. Mais cette ipérabion ne présente d'intérêt au point de 'ne général que si elle est suivie par la réalisation d'une politique franchement démo-mat ique et libérale, v Des gens qui poussent un peu loin l'impa-lence du pouvoir. Est-co pour M. le ministre Louis Franck ue M. Folle-Avoine écrit cela? La fièvre des foins Nous avons dit hier qu'on ne connaissait mcore aucun remède réelUement efficace con-re la fièvre des foins. On nous signale à ce propos les intéres-antes recherches d'un professeur allemand. 1. AV. P. Dumbar, directeur de l'Institut 'Hygiène de Hambourg., et un médecin du oi d'Angleterre, sir Félix Simon, ont assoie leurs recherches. M. Dumbar s'est, le premier, demandé si on ne pourrait pas trouver dans les pol-ms de plantes diverses qui provoquent la îalodie, une toxine qui servirait à provouer une antitoxine. Il a donc recueilli diif->rents pollens — ceux-des foins princiipale-îent, oar ceux de la rose et du tilleul ne ynblent pas avoir la nocivité qu'on avait pu, — et par des manipulation? chimiques, en a extrait des substances variées qu'il a olées en trois produits différents: une ma-ère grasse, des huiles éthérées ou essences b une matière spéciale qui donne toutes les factions des substances protéiques et qui ara.ît être le véritable agent toxique, car si 011 instille quelques gouttes de cette toxine iluée dans l'œil ou la narine des victimes svbituelles du rhume des foins, le mal se iractérise aussitôt avec tous ses symptômes. Ayant donc découvert la toxine, M. Du m» ir a procédé, suivant la méthode Pasteur, son inoculation à de6 lapins, des chiens, ?s chevaux, etc., employant ensuite le se-îm ainsi recueilli comme antitoxine. Employée contre le rhume des foins expé-mental, cette antitoxiaie a parfaitement iussi. Sir Félix Simon a contrôlé l'expérience par s propres essais et il a trouvé la méthode ravello très efficace. On peut donc espérer ie d'ici quelque temps le tâcheux coryza es-val aura trouvé son maître? " LE CAS B0NGERS -)o(- Reprenairut uin bruit qui a couru déjà il y quelque temps, le ((Matin» et la «Chrar que », suivis aiu pas pair lie « Pa-éoumseiur s'amusent à faire avaler à leurs lecteurs petite bourde, d'après laquelle M. Bougea conseiller conimunall', a n'étant plus patron serait rayé d'office de la liste des conseille communaux, le ier mans prochaLni, et ner piaeé par son suppléant M. Verbist. Le ((Précurseur» invoque la jurdsprudeni is pour prouiver que le délaii d'appel expirant q- juin et M. Bonigers ne figurant pas sur 2jt Liiste des appels, le conseiller cathodique 1 ■i- peut continuer à exercer son mandat d'él Mais voilà, à vouloir trop prouver on : bs met quelquefois le doigt dans l'œil. Le « Pr a- curseur » a oublié de consulter son code, is Voici du reste la genèse du « cas _ Bongers ) 'n Lorsque, à l'occasion de la revision de Liste des patrons en vue des élecbioa ^ prudliomniailies, une feuille d'enqiuête fut pr ce senitée à M. Bongers, celui-ci ayant quati s- ouvriers à son service, dont l'un est iinscr ^ à.Borgerhouit et les trois autres sont mineur n jugea inutile d'en faire nienition sur la feuilîi ^ aucun des quatre ouvriers n'étant éleoteur ^ Anvers. C'était très juste. Mais l'agent c 111 police auquel M. Bongers avait foumni c< i-eniseigniements, inscrivit sur la feuille «an 1_ cun » (ouvrier). |rk Tout de suite l'aiffaire fuit classée par 1< l" ôi-ganes liiibéraux qui jugèrent même inuti ^ die mettre une sourdine à leurs cris de joi< prouvant ainsi que les interventions de IV Bontgers les gênent i>eaucoup, eux et leua amis. e Seulement, entretemps, M. Bongers ava € interjeté appel contre la radiation opérée pé u l'hôtel de ville et sa protestation fut initn s diuiite par lettre recommandée à la poste, ! [ 2 juin, dernier. I>e déliai d'introduction exp [s nait le 5. Et si M. Bongers ne figure pas sl jg les listes d'appel déjà affichées, c'est 101 x silmiplement parce que le conseiMier catholiqi: n a introduit appel avec preuves testimoniale' j et ces appels ne sont appelés qu'en octobr< e novembre, selon "la jurisprudence- oonstant< Ces preuves ne manquent pas. M. Bouger e est iimposé poiuir q.uatre ouvriers et l'hôtel d K viie (o ironie !) liud a fait parvenir sa feuilfl de patente au montant de 20 francs. Il e£ e en outre inscrit par le même bureau de l'hôte de ville qui l'a rayé, comme patron patent l sur la liste pour les élections consulaires ! s On voit que ce n'est guère^compliqué, mai cela jette un jour pour le moins inattendu su l'unité et la coordination qui régnent dan les services de l'hôtel de ville. De tout quoi il résulte que le ((Précurseur: devra faire son deuil de la retraite de M e Bongers. Cé!fuii-ei mettra sans doute une nou , veille fougue à défendre les principes qu'il . s très honorablement et # toujours victorieuse t ment défendus jusqu'ici. Une fois de plus, M. Bongers aura mis le 1 rieurs de 9on côté ! •* [ EXTÉRIEUR — Franc* Le projet d'emprunt Paris, 16 juin. — Le projet d'emprunt qu 1 sera déposé aujourd'hui sur le bureau de h Chambre demande l'autorisation d'émettn des rentes du type 3 1/2 % en quantité suf fisante pour produire la somme de 805 mil • lions dont 800 millions pour les dépenses d< • la guerre et de la marine et 5 millions poui les frais d'émission. Le projet de loi indique que l'exécution di programme social et naval coûtera 1 milliarc 800,000,000 francs. U y aura donc lieu de faire un nouvel appel au crédit public pour une somme de un milliard en sus de l'emprunl actuellement demandé mais l'exposé des motifs n'indique d'aucune façon comment e1 quand ce nouvel emprunt sera fait. Toutefois on présume que ce sera l'année prochaine. Le chiffre exact dep l'emprunt dépend du taux auquel il sera éniis et qui ne peut, dès maintenant, être fixé. LE CABINET VIVIANI DEVANT LE PARLEMENT La déclaration ministérielle Paris, 16 juin. — Le conseil des ministres réuni ce matin à l'Elysée a approuvé les termes de la déclaration ministérielle. Dans cette déclaration le gouvernement affirme sa volonté de ne tirer son autorité que d'une majorité exclusivement républicaine, vivant d'elle-même et se refuse à accepter le concours direct.ou indirect des partis de réaction. La déclaration affirme que l'œuvre immédiate est l'emprunt qui doit être voté même avant le budget. Mais il faudra ensuite faire voter pa.r le Sénat le projet adopté par la Chambre établissant un impôt progressif sur l'ensemble des revenus et demander au Sénat de maintenir l'incorporation de ce projet diaais la loi de finances de 1914. Le gouvernement compte insérer dans le projet de budget de 1915 l'impôt progressif sur le capital. La déclaration ajoute : Un des devoirs les plus hauts du gouvernement sera de persister dans la politique extérieure suivie depuis tant d'années par la République. Nous développerons une alliance féconde en heureux résultats fortifiée par l'épreuve du temps au milieu des sympathies qui unissent deux peuples, tous deux attachés à la paix, la parfaite ontente qui nous lie à une puissante nation voisine et qu'une récente visite a de nouveau et avec éclat consacrée et nos bonnes relations avec les autres gouvernements. Mais ce n'est pas seulement de cette alliance, de cette entente, de ses bonnes relations que la France tire sa force. Elle la tire d'elle-même. La loi .sur la prolongation^ du service militaire ne suffit pas à elle seule à assurer la défense des territoires. Le gouvernement déposera à bref délai un ensemble de projets sur la préparation militaire et l'organisation des réserves, projets destinés à accroître la puissance défensive d'une nation qui, _ respectueuse des droits universels, n'a jamais songé qu'à préserver ses foyers, ses libertés, sa dignité. C'est seulement après que ces projets auront été votés, appliqués et que leur application aura démontré leur efficacité et en tenant compte à la fois des résultats de l'expérience et des nécessités de la défense nationale que le gouvernement pourra proposer un allégement partiel des charges militaires. Jusque là le gouvernement s'en tiendra sous le contrôle du Parlement à l'application exacte et loyale de la loi. La déclaration affirme la nécessité d'une réforme électorale d'accord avec les partis républicains des deux assemblées. Le gouvernement assurera également la défense laïque. Il veut une république aussi éloignée de la persécution contre ses adversaires que de la faiblesse dont ils voudraient profiter. La ^ gouvernement s'occupera activement des réformes sociales. U fait appel à tous ceux qui savent que la république manquerait à ses( origines si elle n'était laïque, démocratique; et sociale. Hollande A la mémoire du colonel Thomson I La Haye, 16 juin- — A la Chambre des! députés M. de Savornin Lolnnan au nom < président, rend hommage à la mémoire colonel Thomson qui est mort en héros et do la mort est une grande perte pour notre par Le Président du Conseil des ministres s'a a socie à ces paroles et dit que la mort « ii- colonel Thomson fait honorer le nom néeiila > > cDais dans le inonde entier. la La Haye, 16 juin. — On apprend de bon s, source que le gouvernement fera transport » > en Hollande la dépouille m or teille du coloi rs Thomson. i- La Haye, 16 juin. — La Reine a reçu audience le major Schleuss de la gendarmea x; albanaise qui est venu lui rendre compte, le détail ,des difficultés que cet officier née la landais rencontra en Albanie. ie Le prince d'Albanie a envoyé à la Rei i- des Pays-Bas un télégramme dans lequel ^ lui annonce la mort du colonel Thomson < -- ajoutant qu'on doit la victoire à son comma dement héroïque et prudent. LA CONFERENCE DE L'OPIUM Séance d'ouverture La Haye, 16 juin. — La Conférence < -e l'Opium a pour but de décider si la conve it tion peut entrer en vigueur malgré l'attitu< 5, de la Turquie et de la Serbie qui ont refu î, catégoriquement d'y adhérer. La Grèoe a fs à des réserves en ce qui concerne son applic è tion aux territoires nouvellement acquis. 'S Dans son discours 'd'ouverture, le Minist i- des affaires étrangères, M. Loudon. a dit qi le gouvernement britannique n'a plus aucui s objection à ratifier la convention et que to e tes ses colonies et dépendances ont signé. Pu i, le ministre a annoncé l'adhésion en primei] [. de l'Autriche-Hongrie. L'orateur, insistai s sur la grande importance d'un accord ent toutes les puissances du monde en vue de r it frener dans l'intérêt de l'humanité une pa r sion doublée de lucre, formule les meiMeu )- vœux pour la réussite de la grande œuv te entreprise à Shangaï. i- Le jonkheer Loudon, ministre des affair r étrangères, a été ensuite nommé préside] t d'honneur et M. Cremer, premier délégué d. e Pays-Bas, président effectif de la conférenc La conférence a désigné comme secrétair v général le docteur de Beaufort, fonctionnai] supérieur au ministère des affaires étrang s res à La Haye. e A l'issue de la séance d'ouverture le M e nistre Loudon a offert, dans son hôtel, un tl t aux délégués.- i* Luxembour s Les ballotages législatifs r Arlon, le 16 juin. — Dans les cantons c s Mersch, Luxembourg-Campagne et Esch, cartel a été conclu par désistements enta > libéraux et socialistes, en vue du ballotag Leurs listes ont été élues. Au total, les catholiques conservent di: î neuf sièges, comme avant les élections. Grèo Est-ce la guerre? Athènes, 16 juin. — Le « Pat ris » dit qn . le gouvernement hellénique mettrait la de: nière main à l'application des décisions irr< vocables qui doivent conduire au règlemer définitif de la situation. U reste encore, d. le journal, à remplir quelques formalités coi sacrées par les usages internationaux et qu tout pays civilisé doit observer avant d'entre î prendre la guerre. Le journal dit encore que si la réponse d la Porte n'arrive pas dans la journée, ÎV1 i Panas quittera Constantinople demain. Angleterri L'accord anglo-allemand Londres, 16 juin — Une note communiqué ! aux journaux dit que l'accord conclu ave l'Allemagne met fin à tous lies dtiffénend entre les deux pays en Asie mineure. U s rapporte «aux questions de navigation sur 1 Tigre, à l'irrigation en Mésopotamie, au che mon die fer de Bagdad et aux concessions qr se rapportent à cette voie ferrée. Les négociations anglo-turques seront tel minées probablement au début d'u mois pre ohain et à ce moment l'accord pourra êtr publié. Un complot suffragiste Londres, 16 juin. — Le « Times » signal la découverte, clans la soirée d'hier, d'iu complot suffragiste dont le but était d'en dommager ou de détruire le réservoir d'eai du Métropolitain, dit Water Board. De agents ont assuré toute la nuit la protectioi du réservoir. Pour le Home Rule Londres, .16 juin. — A la chatobre dles lords lord Lansdowno a développé son interpella tion sur le Home Rule. U a déclaré que si 1< gouvernement se borne à offrir à l'oppositioi ies concessions connues exemptant l'Uilste: du Home Rule pendant six ans, l'oppositioi des lords restera irréductible. Lord Crew< répond que le gouvernement déposera se: nouveaux amendements au début de la semai ne prochaine. Le ministère n'a pas encon pris de mesures contre les organisations d< volontaires en Irlande parce que les biens & ila vie des citoyens ont été respectés en para que le gouvernement est convaincu que le; deux partis désirent de moins en moins ei venir aux mains. Allemagne Des poursuites judiciaires contre le député Liebknech Berlin, 16 juin. — Le chambre de6 député de Prusse a repoussé conformément à la proposition dé la commission du règlement h motion socialiste en vue de l'abandon d'um procédure disciplinaire contre le député Lieb knecht. Le débat a été très orageux. Le déput» socialiste Hainisch a déclaré que l'on trait< l'altitude de la chambre de honteuse et d< pitoyable. U a ajouté que dans la bouche d< milliers de personnes du peuple retentissent les cris de « A bas le Parlement de honte » « A bas l'infamie du système des 3 classes. > L'orateur a été rappelé 3 fois à l'ordre Plusieurs autres socialistes ont été rappelé; à l'ordre pour exclamations offensantes à l'adresse de la Chambre. Suisse Le referendum sur la R. P. Berne, 15 juin. — Le Conseil national i abordé le débat sur la demande populaire qu veut soumettre^ au vote du peuple l'introduc tion de la représentation proportionnelle poui les élections des députés au Conseil national Les rapporteurs ont exposé les raisons qu les mènent à recommander au peuple le rejel de la demande, la représentation proportionnelle n'étant qu'une revendication artificielle et le système majoritaire ayant, dans tous le< Etats européens ,produit les meilleure effet* tandis que la représentation proportionnelle n'amènera que l'insécurité pour l'avenir e1 des injustices. Mexique Une défaite des rebelles? New-York, 16 juin. — Une dépêche d'E Paso paraît confirmer la dépêche du généra Huerta annonçant la défaite des rebelles è Zacateoa. Le général Natera a attaqué à quatre reprises différentes les lignes fédérales dans la montagne. Il a été repoussé avec de grosses pertes. Le nombre des reb&lese s'élevait l 70,000. Celui des fédéraux à 8,000 . Le général Villa avec des forces nombreuses «st narti au secoure des rebelle®. ! Les affaires albanaise! 'S. is- —)o(— lu n" L'ATTAQUE DE DURAZZ0 Les combats de lundi. — L'ennemi .repouss Durazzo, 15 juin. — C'est oe matin 3 h. 15 que les insurgés ont attaqué la vil! sur toute la ligne. Le colonel Thomson oi ganisa immédiatement la défense et envoy • aux retranchements les gardes et les Mali; sores. U fit ouvrir le feu par les canons. Le 311 matelots italiens débarquèrent immédiate I_ ment pour assurer la défense de la légatio et pour élever des barricades autour du palai du prince. Vers 5 heures les insurgés forcent le pon établi sur la lagune pendant que commenc n" l'attaque de la ville élu haut des montagne environnantes que les assaillants étaient ve nus occuper pendant la nudt. On transport les premiers blessés. je A 5 h. 45, le prince à cheval accompagn n_ du maréchal von Trotha-, d'Ekren bey et d deux valets se renel à la caserne où les dei 3<î niers Malissores arrivés font leurs préparatifs it U gagne ensuite les dernières maisons de 1 ville où un canon est mis en batterie et o est organisée la dernière ligne de défense. re A 6 heures, le colonel Thomson qui se trou ie vait aux premières lignes a été tué par u l€ projectile. Le commandant Roelzona prend 1 , commandement à sa place. js A 7 h. 40, le torpilleur italien^ aT\ N. I. )e envoyé en reconnaissance est arrivé à Cape pali. Le commandant du torpilleur rapport ,e que les insurgés en grand nombre sont posté sur les hauteurs proches de la ville. L'attaqu g_ est vivo du côté des montagnes et de la mer (.s Les balles arrivent jusqu'aux quais, .ç A 8 heures les insurgés sont repoussés grâ ce au feu très bien réglé des canons. >s Les matelots italiens et autrichiens trans [t portent de nombreux blessés aux deux sta tions de secours établies aux environs du pa ^ lais du prince. ' A 10 heures, deux torpilleurs autrichien r sont dirigés sur Saint-Jean-de-Medua pou embarquer les Malissores restés dans cett "" ville et les transporter à Durazzo afin d'aug • menter le nombre des défenseurs de la ville 7 Pendant toute la journée les insurgés atta 16 quent à différentes reprises du côté des mon tagnes et du côté des marais. y Le cadavre du colonel Thomson a été trans s porté au palais du prince. On rapporte que le nombre des blessés re e cueillis par les défenseurs atteint une centaim ie et celui des morts une vingtaine. On estimi v que les pertes des insurgés sont importantes Des phares sont installés dans les retran chements afin d'organiser la défense pendarn la nuit, mais lorsque la nuit est tombée l< feu cesse. On aperçoit du bord du navire a Irid » le a insurgés qui se tiennent en groupes nombreux sur les collines. Cependant quelques coups d< feu ont encore été tirés. e Durazzo, 16 juin. — Le cennbat a pris fii •- hier soir à 7 heures. A minuit on a bien en i- tendu encore une vive fusillade pendant quel-t ques minutes mais il ne s'agissait que d'une t fausse alerte. i- La nuit s'est passée dans le calme. Des ren e forts mirdites sont arrivés à Saint-Jean-de s Medua. et ont été immédiatement débarqués Le navire anglais « Gloucester » commande e par l'amiral Troubridge est arrivé à 4 heures, Durazzo, 15 juin. — 10 heures soir. — Les rebelles ont été battus sur toute la ligne. Us ont subi des pertes considérables. i " ? BRUXELLES s e Les princes royaux à Ostende 0 LL. AA. RR. le duc de Brabant et le com-T te de Flandre, se rendant à Ostende, quit- 1 teront Bruxelles cet après-midi. Les enfants du Roi partiront par le train 3037, quittant " la gare du Nord àl4 h. 42, et auquel la ber-~ line royale sera attachée. Trente ans de ministère. U y a eu hier trente ans que parut au 3 « Moniteur » la nomination des ministres i oatholieiues epi recueillirent, après les élec- - tions du 16 juin 1884, la succession du cabi-î net Frère-Orban. 5 Neuf chefs de cabinet se sont succédé de-î puis : MM. Malou, Beernaart, Jules de Bur-let, comte de Smet de Naeyer, Vondenpeere-boom, comte de Smet de Naeyer, de Trooz, , Schollaert et do Broqueville. INTÉRIEUR ; Pour les distillateurs. 5 A la demande de l'Association des distil-■ lateuns de Belgique, M. le ministre des Fi-5 nances vient de décider que, par dérogation î aux dispositions de la loi du 15 avril 1896 > sur la fabrication des alcools et en vertu des ; pouvoirs qui lui sont concédés, il sera, per- > mis de procéder à des travaux de distillation i pendant la nuit. Pour obtenir cette faveur, les distillateurs devront adresser une requête au ministre des î Finances par l'intermédiaire du contrôleur divisionnaire des accises et justifier, en même temps, à la satisfaction de l'administra-: tion, de la nécessité de se livrer à oes tm-1 vaux entre 20 et 6 heures. D'une manière générale, les. autorisations 1 de l'espèce seront subordonnées à là oondi- - bion expresse que les industriels se oonfor- - ment aux mesures spéciales arrêtées par le fisc on vue d'assurer le contrôle des travaux i de distillation. De plus, oes assujettis seront ' tenus d'acquitter une taxe supplémentaire ! ot mensuelle de 150 francs par employé, si ! le poste de permanence des commis des ac-; cises devait être renforcé en suite de oeâ travaux de nuit. A la Fédération démocratique, i La Fédération démocratique, réunie en as- • semblée générale, a élu membres du Comité MM. Herremans (Ganshoren), Maies (Amder-lecht), Knapen (Saint-Gilles) et Van den ! Beeok (Hal). Les Chinois en Belgique A la demande du ministre de Chine, M. le ministre de la Justice vient de prier les commissaires de police des grandes villes belges de lui faire parvenir d'urgence une liste de toutes les familles chinoises, avec les noms et l'âge de tous les membres, qui voyagent en caravanes ou qui se trouveraient isolément en Belgique. Chez les syndiqués chrétiens Le programme des fêtes organisées à l'oc-1 oasion de l'inscription du 100,000me affilié • à la Confédération des syndicats chrétiens de Belgique et du Xme anniversaire du secrétariat général de Gand, vient d'être publié. Voici l'ordre des réunions pour la première journée (12 juillet) : 11 heures : « Te Deum » solennel ; 11 h. 1/2 : ôance d'ouverture du 3me congrès syndical, au Casino, réception des délégués étrangers; 2 h. 1/2: cortège; 4 h. : assemblée générale à | laquelle assisteront M. le baron de Broquevil- > !o, ministre de la guerre et S. E. le cardinal Mercier. Des discours seront prononcés par MM. Léon MabiOile et Frans Van Cauwelaert, l'députés ; 6 h. : exécution de la cantate jubilaire: 8 h. : ooncert artistique. Les travaux du 3me oongrès syndical .continueront le lundi 18 iuillet. i L'ouragan dévastateui OS O» < Une catastrophe à Paris. — Le tunnel dr, é Métropolitain s'eïfondre engloutissant un à taxi. Nombreux morts. e Nous avons rapporté comment par suite a des violentes averses qui ont été déchaînée^ ;- par l'orage le tunnel du Métropolitain s'est s effondré à plusieurs endroits. Voici quelques ï- détails tragiques à oe sujet. il II était six heures un quart et il pleuvak s à torrents, lorsqu'un homme se précipita devant le poste de la rue La Be>étie. S'adressant t à l'agent de garde, abrité sur le seuil de la e porte, il l'interpella. s — Venez vite ! !... Venez!... Il y a un trou i- avenue d'Antin. e Cet agent — l'argent qi — demanda: — Un petit trou ? é — Non, un grand trou; le sol s'effondre, e L'homme entraîna l'agent. Tous deux cou - rurent sur le pavé glissant; ils tournèrent le . coin de l'avenue, et se trouvèrent face à a, l'hôbell Powers, qui porte le n. 6g. i Deux tramways allant vers la place Saint-Philippe venaient de passer, et sitôt leur pas- - sage le sol soudain s'était ondulé sur une i longueur de plus de io mètres. Puis il avait e craqué, s'était entr'ouvert comme une étoffe qu'on déchire, et avait laissé entrevoir des u abîmes. Or,' à cet instant approchait à toute vitesse a dans la direction de l'église Saint-Philippe du 5 Roule un taxi-auto, dans lequel se trouvaient j quaitre personnes. Le chauffeur conduisait rapidement, aveuglé par la pluie. Il espérait doubler les tram-_ ways sur la gauche, et dans ce but s'était élancé témérairement. L'agent 91 vit qu'il allait se produire un _ effroyable accident: l'automobile et son char-. gement allaient être précipités dans la crevasse, et allaient s'effondrer dans les galerie^ 5 métropolitaines, parmi la boue et les éboule-♦ ments. ; L'agent s'élança au devant de la voiture el ^ lui fit signe de s'arrêter à plusieurs reprises. Le chauffeur freina avec force, fit presque un ! tête à queue et vint s'arrêter juste au bord du . trou béant qui s'élargissait à chaque minute. Un monsieur, un voyageur, sortit mi-. effaré, mi-colène, la tête hors de la voiture et cria: — Mais enfin, qu'est-ce qu'il y a ? « — Il y a que vous alliez tout droit à b , mort ! répliqua le gardien. Puis, tout de suite, il fit établir un barrage» . Au même instant, sur la pla<^ même, toul - à côté de l'église Saint-P h il ippe-du- Roule, » devant l'immeuble qui fait l'angle du faubourg Saint-Honoré et de la rue La Boétie. ; une autre excavation se produisait au milieu - de la chaussée. Quelques imprudents se mos-, sèrent, parait-il, sur 1e trottoir, au momenA où l'excavation s'agrandit effroyablement eJ , d'un seul coup, sur une largeur de dix mètres . et sur une longueur égale. Cela fit un trou . immense et profond de quinze mètres , environ, et dans lequel certains témoins affir. ment avoir vu disparaître une dizaine de per-. sonnes. Des curieux, des passants s'étaient . engloutis, happés par oette sorte de bouche souterraine. Cela produisit un mouvement de terreur unanime. Des passants s'enfuirent en poussant de grands oris. Les commerçants de quelques boutiques a voisinantes demeurèrent sur le seuil de leur ponte, en proie aux plue vives inquiétudes. Le soir, la placé Saint-Philippe-du-Roule avait un air sinistre. Privée de lumière, 01) aperoevait simplement un projecteur électrique éclairant de son rayon l'ouverture béante, comme un vaste cratère. Des gens allaient et venaient alentour, passant comme de* ombres. Il y avait là, outre un bataillon cfe soldats, de nombreux agents et des personnages officiels. Ceux-ci interrogeaient ceux-là. Mais personne ne pouvait préciser exactement ce que l'abîme recélait de victimes. Les uns disaient une dizaine; d'autres, quinze. D'autres enfin prétendaient que oe chiffre était fort exagéré. Pendant ce temps, des parents inquiets venaient au commissariat signaler la disparition d'un des leurs. C'est ainsi qu'un M. Galliiol vint, les larmes aux yeux, demander si or n'avait pas de nouvelles die son fils Joseph, âgé de douze ans, et qui avait dû quitter l'église en compagnie de deux camarades, vers l'heure même de la catastrophe. Un employé d'un grand magasin vint s'inquiéter d* son épouse. Deux messieurs vinrent en hâte s'enquérir d'une dame âgée de soixante-cinq ans, disparue depuis l'après-midi. A toutes oes personnes le brigadier de service répondrait la vérité, c'est-à-dire qu'on ne savait rien. On retire les cadavres Place Saint-Augustin, les travaux se poursuivent avec acharnement. On a mis à jour le taxi-auto tombé dans l'exesavation. Les cadavres du chauffeur et de la voyageuse ont pu, avec les plus grandes difficultés, être retirés.A 2 heures du matin on a retiré de l'excavation de la place Saint-Philippe du Roule le oadavre d'un homme. On travaille à extraire le cadavre d'une femme. Les travaux de déblaiement des excavations qui se sont produites boulevard Hauss-mann, place Saint-Augustin et place Saint-Philippe du Roule ont continué toute la nuit de lundi à mardi. A 3 h. 15, on a retiré un deuxième cadavre oelui d'une femme sur laquelle on a trouvé un fer à cheval, un chapelet et diverses médailles religieuses. A 4 heures, un troisième cadavre est retiré place Saint-Philippe du Roule puis, peu après un quatrième cadavre est retiré et un oin quième est aperçu. Au total six oadavres ont été retirés des^ diverses excavations. Il est impossible d'évaluer le nombre des morts encore ensevelis.Cependant,selon l'«Eclair», il y en aurait vingt. Les rescapés déclarent avoir vu plusieuri personnes tomber en même temps. Us ne peu vent pas en évaluer le nombre. M. Dellanney a déclaré au ((Journal» qu'on attribue les éboulemenits à une circulation trop intense. La ville de Paris est devenue trop étroite pour la population. Le seul remède est l'exploitation des fortifications pour dégorger le centre. M. Bienvenu, ingénieur en chef du Métropolitain a déclaré au ((Matin» qu'il attribue les éboulements à un écla tement d'égouts surchargés par les eaux d'orage. Les fouilles constantes nécessitées par la construction du Métropolitain rendent plus friables les terrains soutenant la maçonnerie des égouits et facilitent ainsi leur éclatement. Le ((Matin» dit que, selon les pluviomètres, il est tombé entre 17 h. et 17 h. 50, cinquante millimètres d'eau, soit ço libres pa/ mètre carré, soit pour Paris 3,900,000 mètres cubes. Le total de la pluie tombée dans la journée à Paris atteint le chiffre sans précédent de 73 millimètres.* Pour éviter le renouvellement de ces Incidentî M. Renoult, ministre des travaux publicsi a ordonné qu'Une étude fût immédiatement entreprise de concert avec la préfecture de 1* Seine afin de déterminer les modification# qu'il y a lieu d'apporter au mode de construction des lignes souterraines dans Paris et de faire ainsi disparaître les causes de dangef qui ont produit les graves accidents de la journée de lundi.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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